Jésus, révèle-nous !

Le Mot du Pasteur

Jésus, révèle-nous ! Jésus relève-nous !

Frères et sœurs, à la veille de ces grandes vacances, toutes nos pensées vont à Dieu, qui a cheminé avec nous tout au long de ces dix mois. L’éternel est pour nous la pierre du sécours et nous pouvons dire avec Samuel : ‘’Jusqu’ici l’Eternel nous a secourus’’ (1 Samuel 7,12). Que toute la gloire lui revienne.

Avec tout le consistoire, nous exprimons notre gratitude à chaque membre de l’église, à chaque lecteur et lectrice de l’Avant l’Heure ainsi qu’à toute personne de bonne volonté, pour toute contribution dans l’œuvre de Dieu. Que Dieu pourvoie ‘’à tous vos besoins conformément à sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ’’(Phil. 4,19).

Au terme de nos méditations, nous avons cette intime conviction : tout relèvement qu’opère le Seigneur, dans chaque situation de nos vie, résulte de cette petite lumière qui éclaire notre conscience et qui influence notre marche avec Dieu. Dans cette perspective, notre aspiration et notre sollicitation, c’est de dire : Jésus, révèle-nous ! Jésus relève-nous ! Ce relèvement consister à :

– redorer notre image ternie par les expériences traumatisantes de la vie,
– revaloriser celles et ceux que les orages de la vie ont déprécié, infériorisé, diminué,

– remettre sur pied ceux qui sombrent ou se noient à cause des rêves brisés,
– réhabiliter ceux qui sont fragilisés et qui ont baissé les bras face à drame familiale.

Relisons la promesse de Jésus-Christ à Pierre : ‘’Et moi, je te dis que tu es Pierre et que sur ce rocher je construirai mon Église, et les portes du séjour des morts ne l’emporteront pas sur elle (Matt. 16,18)’’.

Le vœu humain est que le Seigneur nous relève dans les domaines de la vie où les portes du séjour de mort nous attirent toujours vers le bas et nous lancent un défi presqu’insurmontable.

Notre foi chrétienne parait étrange et parfois dérange. Il n’est donc pas étonnant d’entendre ceux qui pense avoir leurs têtes sur leurs épaules, dirent : ‘’cet homme est dingue, c’est un idiot ou cette femme a perdu complètement la tête, c’est une folle ou ce jeune est tellement naïf, il se trompe’’!

Le jour de la pentecôte, Pierre nous offre une belle illustration de la manière dont la folie de la foi fait passer un peureux à l’offensive ! En fait, dans son élan, le ‘’poltron’’ et le ‘’léger’’ se relève, rassemble et entraîne les autres. Contre l’affront du mépris, Pierre redresse la tête et prend la parole devant une foule alors que moins de deux mois, il tremblait devant une femme!

C’est devant cette foule, qui il y a moins de trois mois, avait demandé à Pilate de libérer Barrabas et de crucifier Jésus, que Pierre élève la voix avec un ton réprobateur : ‘’Israélites, écoutez ces paroles ! Dieu vous a désigné Jésus de Nazareth… vous l’avez tué en le faisant clouer sur une croix par des infidèles. 24 Mais Dieu l’a ressuscité, il l’a délivré des douleurs de la mort, car il n’était pas possible que LA MORT le retienne en son pouvoir ’’ (Actes 2, 23-24). L’interpellation de Pierre nous révèle trois sources de l’espérance pour le relèvement :

1. L’homme est LA CAUSE de la mort de Jésus. Le (la) chrétien(ne) adhère dans la foi selon laquelle Jésus s’est sacrifié pour sauver l’homme de l’esclavage du péché et de la perdition. Esaïe dit : ‘’Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, … Et l’Éternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous’’ (Esaïe 53:5-6).
2. La résurrection de Jésus est LA CAUSE de notre vie. ‘’Mais Dieu, qui est riche en miséricorde… nous a rendus vivants avec Christ ; il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ, afin de montrer dans les siècles à venir l’infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus–Christ’’ (Éphésiens 2:4-7).
3. La mort de Jésus et la résurrection de Jésus sont la cause pour laquelle la mort, c’est-à-dire tout ce qui nous attire toujours vers le bas, ne pourra plus atteindre à son objectif. En fait, le désir de Dieu est de nous relever de nous donner les moyens de faire face à tout ce qui nous fléchit les genoux et à tout ce qui nous engloutit. C’est ce qui justifie l’audace, sa poigne et sa détermination de Pierre. Il ne s’agit pas d’une prétention humaine mais d’une réhabilitation divine.

Chers frères et sœurs, pendant nos vacances, gardons présent à l’esprit cette perspectives chrétienne: Romains8:29-31 Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de son Fils, afin que son Fils soit le premier-né de plusieurs frères. Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. Que dirons-nous donc à l’égard de ces choses ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?

Très bonnes vacances,
Votre frère, Jean Willy Mbonzemba

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La Pentecôte et ses effets…

Le mot du Pasteur

La Pentecôte et ses effets…

Chers frères et sœurs,

A l’occasion de la fête de la pentecôte de cette année, je me suis exercé à vous faire part de deux points qui marquent mes réflexions. Le livres des Actes stipule que ‘’Lorsque le jour de la Pentecôte arriva, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup, il vint du ciel un bruit comme celui d’un souffle violent qui remplit toute la maison où ils étaient assis’’ (actes2, 1-2). Nous avons là l’attesta- tion que non seulement l’homme n’est pas à la manœuvre mais le jour de la pentecôte était fixé à l’avance par son auteur.

Le premier point consiste au fait que la fête de Pentecôte fait mémoire du don de la loi au mont Sinaï, 50 jours (?) après la sortie des israélites de l’esclavage en Égypte. Ainsi, elle doit son nom du grec et signifie cinquantième parce qu’elle célébrée 50 jours après le commencement de la moisson, c’est-à-dire 7 semaines après le lendemain du sab- bat de Pâque.

Or, le fait que les 7 semaines étaient comptées un jour après le sabbat de Pâque, insinue un plus que la pentecôte apporte au peuple ! En fait, les 7 semaines de la moisson font 49 jours et le 50 ème jour constitue ce jour de plus. Ce jour de plus consiste en ce que le Saint-Esprit vient mettre dans nos cœurs la loi de Dieu.

Par le Saint-Esprit, la loi de Dieu n’est plus extérieure, sur des tablettes mais intérieure, dans nos cœurs. En fait, nous sommes délivrés de l’esclavage de la nature pécheresse et donc de celui qui nous accusait devant notre Dieu jour et nuit. Il a été précipité par le Christ de Dieu qui règne en nous, désormais. Par ce plus de la pentecôte, un vent nouveau souffle dans la vie du chrétien. Jésus y instaure son règne qui augure des temps nouveaux. Ainsi, il est plus aisé de comprendre cette déclaration de l’apôtre Paul :

Romains 2,14 Quand des non-Juifs qui n’ont pas la loi font naturellement ce que prescrit la loi, ils se tiennent lieu de loi à eux-mêmes, bien qu’ils n’aient pas la loi. 15 Ils montrent que l’œuvre de la loi est écrite dans leur cœur, car leur conscience en rend témoignage et leurs pensées les accusent ou les défendent tour à tour.

Le deuxième point est celui des langues ou mieux du langage. Il ne s’agit donc pas des langues qui semblaient de feu et qui … se posèrent sur chacun de ceux qui étaient à la chambre hautes. Il s’agit des langues qu’entendit la multitude qui avait accouru à la suite de ce bruit semblable à celui d’un souffle violent et qui avait rempli toute la maison où les disciples du Seigneur s’étaient rassemblés. C’était à la 3ème heure (vers 9 h du matin), que le Saint Esprit descendit sur les onze et sur environ 120 disciples (Actes 2:15-21). Il fut accordé sans distinction d’âge, de sexe, ou de condition sociale, à tous ceux qui étaient rassemblés dans la chambre haute. L’universalité de la grâce de Dieu est alors mise en évidence. Et cela va se révéler car la multitude sera bouleversée en les entendant parler des merveilles de Dieu, chacun dans sa propre langue maternelle. La listes des dialectes entendus est celle des peuples présent mais elles ne sauraient se limiter aux Parthes, Mèdes, Élamites, à ceux qui habitaient la Mésopotamie, la Judée, la Cappadoce, le Pont, l’Asie, la Phrygie, la Pamphy- lie, l’Égypte, le territoire de la Libye voisine de Cyrène, et ceux qui étaient venus de Rome, Juifs et prosélytes, Crètois et Arabes.

Aujourd’hui encore, Dieu désire parler à chacun dans la langue qui lui est plus familière, dans la langue qu’il comprend aisément. Il n’est plus question d’être Galiléens pour se faire entendre à un Crètois. En fait, la venue du Saint-Esprit a brisé les barrières des langues instaurées à l’occasion de la confusion de langage et de la dispersion sur toute la terre depuis Babel (Genèse 11).

La Communication des merveilles de Dieu est enfin à la portée de chaque individu au point que la première prédication de l’apôtre Pierre atteint 3000 âmes ! Je pense qu’il n’y avait pas de traducteur mais que chacun avait la possibilité de comprendre. Si tel est le cas, l’on doit se rendre à l’évidence que la communication de la Bonne Nouvelle est d’abord l’œuvre du Saint-Esprit. Toutefois, la responsabilité du héraut n’est pas moins engagée ! Car, pour structurer son allocution et l’argumenter, l’apôtre Pierre démontre une capacité de synthèse et de référence surprenante des livres de l’Ancien Testament.

Que le Saint-Esprit renouvelle l’intelligence de son peuple et lui accorde un entendement nouveau qui le rendra capable d’entendre et d’avoir le cœur vivement touché ! Croyons-le ‘’39 la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera. 40 Et, par beaucoup d’autres paroles, il rendait témoignage et les exhortait, en disant : Sauvez–vous de cette génération perverse (Actes 2)’’.

Bonne lecture !
Votre frère, Jean Willy Mbonzemba

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