Par Corine et Michel ALLARD
C’est fini le «Nous, moi,j e, me» et quand on dit «je te donne ma vie » c’est qu’elle ne m’appartient plus. Mais après il faut oser le vivre et cela peut aller jusqu’au sacrifice de votre vie. On parle vraiment d’une autre saison. Il y a vingt ans d’ici quand on parlait de guerre, on ne pensait pas à quelqu’un qui entrerait dans un cinéma avec une ceinture d’explosifs et qui faisait tout sauter… Non, on pensait plutôt à des armées qui se combattaient. On ne pensait pas à des gens qui attaqueraient à coup de couteau d’autres gens dans les rues. La Bible dit que dans les derniers temps il y aurait des angoisses sur toute la terre comme jamais en aura connu. Aujourd’hui, imaginez les parisiens qui ont vu ces kamikazes entrer dans un théâtre, l’angoisse de ces gens… Il y a une dissuasion aujourd’hui qui n’existait pas il y a vingt ans mais qui est une réalité aujourd’hui. Le vainqueur aujourd’hui, c’est celui qui dit « c’est pas grave, j’ai mon billet pour l’éternité ». Mon conjoint, ceux avec qui je travaille, sont-ils perdus pour l’éternité ? Cela nous met devant une responsabilité car le salut ce n’est pas que pour nous afin que l’on dise « Alléluïa merci Seigneur, gloire à Dieu… » même si on peut le dire avec conviction, mais c’est de nous poser la question du salut pour les autres, que Dieu puisse m’utiliser comme instrument pour amener d’autres au salut. Peut-être que toi qui m’écoute aujourd’hui tu te dis que la mort est finie mais chacun où vous en êtes, cela commence par une décision, une prise de conscience.
Vous avez entendu hier soir dans l’introduction que c’est Dieu qui nous a attirés ici pour nous parler et déposer des choses dans nos cœurs, et maintenant dans quelle terre cette semence va tomber ? Une sur quatre dans la parabole du semeur tombe dans la bonne terre, mais moi je prie qu’aujourd’hui ce soit 100% de cette semence qui produise le fruit pour lequel elle a été envoyée. Afin que nous puissions faire abstraction de nous- mêmes puisque nous sommes déjà sauvés, mais surtout penser aux autres, ceux que j’aime, afin que cela ne soit plus en vain. Je voyais un papa ce matin prendre soin de son enfant, je me disais que cet homme costaud qui donnait le biberon à sa fille avec délicatesse. Dieu fait comme cela avec nous, Il est protecteur et ne se pose pas de question. Comme les parents, Il rassure ses enfants. Es-tu rassuré par Lui, assuré que ton Dieu règne et qu’Il t’aime et veut le meilleur pour toi ? Si tu es rassuré comme un petit enfant, alors tu devrais te sentir appelé à te positionner pour les autres. Dans Esaïe 6 :8 Dieu décrit la situation sur la terre et dit
«qui enverrai-je et Esaïe dit me voici, envoie-moi ».
Le 9 mai 1982 pour la première fois de ma vie j’étais dans une assemblée comme aujourd’hui et j’ai entendu prêcher le salut, et lors de l’appel à la fin, j’ai répondu et j’ai confessé publiquement que j’étais pécheur et que je demandais pardon à Dieu pour mes fautes et que j’acceptais le salut de Jésus-Christ pour moi. Dans les mois qui suivirent, est arrivé un évangéliste itinérant qui a prêché sur l’engagement du Sauveur, que Dieu appelait encore des gens aujourd’hui, et il a cité ce même texte d’Esaïe 6 :8 et quand il a dit « qui enverrai-je ? » j’ai répondu en levant ma main. Dieu l’a vue cette main et 8 ans après, le 26 août 1990, en plein milieu de la réussite financière car Dieu m’avait fait prospérer en appliquant les principes de sa Parole, il me dit « te souviens-tu de ta parole : Oui envoie-moi » , alors aujourd’hui quittes tout et suis-moi… ! J’ai un peu hésité… Si Il m’avait dit ça en 1982, mas de problème, j’étais en faillite et je pouvais tout abandonner mais en 1190 en pleine réussite, c’était difficile avec ma belle maison, mes deux voitures…
C’est cela « tout quitter pour me suivre » et j’ai accepté simplement par la foi. C’est cela répondre à l’appel de Dieu. Maintenant c’est un moment solennel entre vous et Dieu : on n’est pas dans une rencontre sociale, je rappelle que c’est important ! Vous qui êtes ici par choix, vous êtes ici pour vous approcher de Dieu, lui demandant de faire ceci ou cela, maintenant Dieu vous dit qu’Il sait tous vos besoins mais que ce qu’Il veut c’est que tu te positionnes pour Lui. Il est un bon Père et s’occupera de toi, mais Il cherche des personnes prêtes à faire abnégation d’elles-mêmes, à renoncer à elles-mêmes, à se charger de leur croix et à Le suivre ! Cet appel est solennel pour chacun d’entre vous. Il vous appellera à le servir chacun d’une manière différente et peut-être que ta vie professionnelle, sociale ou autre n’aura pas à changer comme pour moi, mais à te positionner en vainqueur pour les autres. Je veux seulement encore citer le psaume 139 :23-24
« Sonde-moi O Dieu et connais mon cœur, éprouve- moi et connais mes pensées, regarde si je suis sur une mauvaise voie et conduis-moi sur la voie de l’éternité ».
Que le Saint-Esprit parle à nos cœurs.
(Suite au prochain numéro)
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