Plus que vainqueurs (12)

Par Corine et Michel ALLARD

Le sixième don est le don d’organisateur. La planification, l’accomplissement des tâches. Sa motivation est de coordonner les efforts et les ressources afin d’atteindre les buts visés. L’organisateur administre les ressources humaines et le pain. Il est capable de visualiser l’objectif final ainsi que de déléguer les tâches de manière adéquate. Ceci paraît un peu théorique mais c’est pour donner un aperçu des sept dons de motivation. Nous verrons des aspects plus pratiques par la suite. Il y a aussi le septième et dernier don, le don de miséricorde ou le don de compassion. Sa motivation est d’enlever la souffrance, partager les fardeaux des autres. Celui qui a ce don s’identifie mentalement et émotionnellement avec les sentiments des gens qui les entourent. Comme le serviteur qui se focalise sur les besoins matériels, le don de compassion se focalise sur la communion d’âme et sur le réconfort dans les moments de détresse. Dans un sens pratique, imaginez-vous qu’un membre de la communauté, notre ami Jean, vient d’être hospitalisé. Le serviteur qui vient le visiter lui dit « t’inquiètes pas, j’ai amené le courrier, j’ai arrosé les plantes et lavé la vaisselle », c’est bien qu’il ait pensé à ces détails-là. Celui qui a le don de prophétie dira « qu’est-ce que tu as à t’occuper des plantes et du courrier, lui il est peut-être malade parce qu’il a commis un péché. Qu’est-ce que Dieu veut lui dire, cette maladie serait-elle causée par un péché caché dans sa vie ». Vous voyez la différence ? Mais celui qui a le don de miséricorde dira « Oh mon pauvre ami, est-ce que tu souffres ? ». Le prophète a rare- ment de la compassion, il est préoccupé par autre chose. L’organisateur lui dira « te tracasses pas, j’ai trouvé quatre remplaçants pour faire ton boulot ! » (on sait pourquoi il est sur un lit d’hôpital ! Il est là suit à un épuisement. Celui qui a le don de l’enseignement lui dira « moi j’ai fait des recherches sur ta maladie et je crois pouvoir t’expliquer ce que tu as, t’inquiètes pas c’est pas aujourd’hui que tu vas mourir » ! Le donateur lui va dire « t’es couvert par une assurance maladie ? » il se soucie que la maladie n’entraîne un deuxième problème financier…

Et le dernier, l’exhortateur « comment on peut utiliser ce qui t’arrive afin d’en aider d’autres dans le futur ?».

On voit que quand les 7 dons sont à l’œuvre, notre ami Jean n’a plus qu’à s’occuper de guérir. Il n’a pas à se soucier du courrier, de nourrir le chat, il y a quelqu’un qui s’en occupe déjà. Le prophète ne pense pas à cela, et quand on n’a pas la compréhension de l’exercice des autres dons, comment les autres fonctionnent et voient une situation par leurs dons… Et c’est là que cela crée des conflits. Imaginez que quand le miséricordieux est en train de cajoler le pauvre petit Jean, le prophète cela l’irrite parce que Jean est peut-être là à cause d’un péché caché, lui il veut savoir… Alors que Jean a besoin des deux : La compassion et la miséricorde. Après il est à l’écoute de ce que le prophète aura à dire ! Et c’est ce qui manque souvent dans les familles et les assemblées locales, on ne comprend pas que l’un voit les choses et l’autre pas. Ce midi quelqu’un a dit c’est beau tout cela, mais est-ce qu’il y a quelqu’un pour m’aider ? Moi je n’ai pas le don de service… Mais j’aime qu’on me rende service ! Ma femme l’a compris (elle m’apporte un verre d’eau ) c’est cela un des langages d’amour. Toutefois si je dois servir, je vais le faire., mais cela ne sera pas ma première motivation d’aller servir, c’est comme cela, et je ne suis pas plus mauvais que celui qui va servir spontanément. Parce que l’on a des charismes différents, des dons d’opération différents. Et c’est important que l’on découvre quel est notre don, nos propres charismes pour pouvoir servir le Corps de Christ. Imaginez-vous que Jean est à l’hôpital à cause d’un péché dans sa vie, et que seul la miséricorde vient le visiter, son péché ne sera jamais découvert. Sa guérison va prendre du temps et il risque de rechuter à cause d’un péché récurrent. Il est important d’avoir les sept dons d’opération qui se manifestent et alors c’est l’unité parfaite. Si le péché est révélé et qu’il n’a pas à s’inquiéter du courrier ni du chat, ni de son assurance santé sinon on organisera une collecte pour que les finances ne soient pas un problème, afin que tu guérisses au plus vite afin que tu puisses reprendre tes activités normales et revenir au sein de l’assemblée parce qu’on est concernés les uns par les autres.

Amen !

Dans quel don vous reconnaissez-vous ?

(Suite au prochain numéro)

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Plus que vainqueurs (11)

Par Corine et Michel ALLARD

Comment est appelé Jésus dans Esaïe 53 ? Il est appelé le Serviteur, et lors de son dernier repas Il s’est mis au service des autres ! Et dans Jean il est dit que le Fils de l’homme est venu non pas pour être servi mais pour servir. Donc la motivation du serviteur est de pourvoir aux besoins physiques des membres de l’église locale. Il veut s’assurer que les autres ont bien leur nécessaire.

Le troisième don de motivation est le don de l’enseignement. Il aime clarifier, valider et informer, sa motivation est de s’assurer que les faits sont véridiques et précis afin que les décisions sur lesquelles elles sont basées soient aussi justes. C’est important d’avoir des enseignants et Jésus a enseigné le peuple de Dieu en utilisant toujours un langage que les gens pouvaient comprendre. Jésus a beaucoup parlé en paraboles, et si vous remarquez, la majorité de ces paraboles se rapportaient au monde du travail. Dieu est concerné par les personnes qui travaillent et Il s’adressait à eux, aux bergers, aux vignerons, aux pêcheurs, aux agriculteurs pour qu’ils comprennent ce qu’Il voulait leur enseigner. Et le don de l’enseignant est d’utiliser un langage pour que les gens comprennent et assimilent l’enseignement. Jésus a dit que « faute de connaissance mon peuple périt », celui qui est bien enseigné devient un chrétien mature qui n’est pas emporté à tout vent de doctrine mais qui devient une colonne dans le temple de Dieu.

On a besoin d’être enseigné et le meilleur enseignant est le Saint-Esprit. C’est pour cela que nos prédica- tions doivent être animées par le Saint-Esprit. Il n’y a pas une prédication où je ne me soumets pas à l’Esprit de Dieu, mais ce n’est pas pour cela que tout ce que je dis est spirituel, car la chair peut encore s’exprimer, c’est pourquoi les gens de Bérée examinaient chaque jour si ce qu’on leur disait était conforme aux Ecritures. Parce que aussi bon enseignant sois-tu, aussi préparé sois-tu, tu restes un homme de chair avec des pensées charnelles et c’est la responsabilité de chaque auditeur de trier, de discerner entre ce qui est charnel et ce qui est spirituel pour ne pas donner foi à n’importe quel esprit.

Par exemple, la décision prise par votre dénomination quant au ministère des pasteurs homosexuels n’a pas été une décision spirituelle mais charnelle pour plaire à un électorat, aujourd’hui combien de déci- sions sont prises, combien de messages nous sont envoyés pour satisfaire des passions. Le véritable enseignant s’assure que ce qu’il dit est conforme aux Ecritures dans le but que l’auditoire puisse grandir spirituellement à la stature parfaite de Jésus-Christ. Amen !

Le quatrième don de motivation est l’exhortateur. Lui va stimuler la foi et promouvoir la croyance. Sa motivation est de voir croitre les chrétiens dans la foi , dans la maturité afin que les non-croyants soient attirés vers eux par leur vie exemplaire à l’image du caractère de Jésus-Christ. Un exhortateur, c’est ce que je suis et qui m’a permis de devenir un évangéliste. Je suis plus exhortateur qu’enseignant même si je le fais aussi mais c’est toujours dans le but d’exhorter, d’encourager, d’amener plus loin, tandis que celui a un don de prophète, révélera le péché. Et l’enseignant lui t’amènera à progresser par une nourriture spirituelle. L’exhortateur lui les amènera plus loin. Parfois les évangélistes sont des exhortateurs. Moi je l’ai découvert dans une formation comme celle de ce midi et je prie que plusieurs d’entre vous puissent découvrir leur don pour le mettre au service des autres.

Le cinquième don est le don de libéralité, le donneur. Sa motivation est de faire de bons investissements afin de faire progresser le travail de Dieu. Il est très alaise quant à la façon dont les fonds sont utilisés. Afin d’avoir le plus de fonds possibles, il est très prudent avec les dépenses personnelles. Les donneurs ne disposant pas de fortune personnelle sont motivés à trouver des sources où les fonds peuvent être obtenus. Ceux qui ont ce don de libéralité, donnent facilement de ce qu’ils ont.

(Suite au prochain numéro)

 

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