La marche avec Dieu

LE MOT DU PASTEUR

La marche avec Dieu

Jésus, tu me relève ! …

Chers frères et sœurs, lors du culte de LA PÂQUE, le chant de nos ados ‘’ tu me relèves ’’ m’avait fortement marqué. La dernière phrase du refrain était la plus expressive pour moi : tu me relèves vers plus que je puisse être. Ainsi, je me suis appliqué à comprendre ce lien dans les trois appa- ritions de Jésus que Marc 16, 9-18 condense dans seulement 10 versets.

Jésus apparait à ses disciples pour leur révéler une réalité qui parait très obscure dans leur intelligence. Pour moi, toutes ces apparitions ont, entre autres conséquences, le relèvement vers un plus que pouvaient être les disciples. Le verbe grec ‘’phanero’o’’ ou APPARAITRE est ne signifie pas seulement se montrer, se manifester mais aussi rendre actuelle et rendre visible. Ce verbe corres- pond à un autre qui traduit la même réalité, c’est le verbe RÉVÉLER. Il s’agit de dévoiler ou de faire connaitre. Il convient donc de dire que révéler est la cause de relever.

Qu’est-ce que le Seigneur nous révèle par LA PÂQUE et qui nous relève, nous tire vers le

haut? Entre le matin du 1er jour de la résurrection et le jour de son ascension, pendant 40 jours, l’un des buts de Jésus est de relever ses disciples éplorés, abattus, naufragé par rapport à leur foi. Car, sa mort leur fut à leurs yeux un véritable drame.

Frères et sœurs, relever quelqu’un ne con- siste pas simplement à le remettre debout parce qu’il est par terre. Il s’agit de redonner de la valeur à celui qui est discrédité et plus de la hauteur à celui qui est diminué. Il s’agit de consoler celui qui est en pleurs et d’encourager celui qui est abattu. C’est aussi éclairer celui dont l’intelligence est assombrit par le brouillard de la vie et de faire prendre cons- cience à celui qui est désorienté, perdu !

1. Jésus apparaît d’abord à Marie qui est en pleurs et inconsolable parce qu’elle porte ses regards sur celui qui est mort et non sur celui qui est revenu à la vie ! Marie nourrit son existence du sentiment d’une délivrance non accomplie, achevée. En fait, son identité continuait à troubler son présent et à déterminer son avenir parce qu’elle était chaque fois associée à un passé monstrueux. Oui, les 7 démons sont partis mais…

Jésus se révèle à Marie pour la relever. Il ne lui rassure pas seulement la perfection de sa déli- vrance mais de la suite, c’est-à-dire de sa nouvelle identité. Elle ne doit pas resté continuellement en pleurs et en recherche d’un service qui est devenu

périmée. Jésus lui donne un ministère encore plus valorisant, celui de porteuse de la Bonne Nouvelle et une identité nouvelle destinée, celle de l’apôtre. 2. De même, Jésus se relève à nous pour nous relever à la hauteur de notre nouvelle tâche, celle qui nous mettra en valeur. Après Marie, Jésus s’en va trouver deux disciples déserteurs afin de se révéler à eux afin de les relever. C’est vrai qu’ils n’avaient pas raison de s’éloigner, de se désolidari- ser, d’abandonner les autres en pleine crise. Ce qui est aussi vrai, ce que Jésus comprenait qu’ils ont été trompés une perception imparfait de la réalité.

En fait, la manière dont Jésus était mort avait anéantit tous les espoirs de ce duo des disci- ples. La mort tragique de Jésus est un coup de frein pour une foi fondée sur un Jésus historique et qui leur semblait maintenant abstrait. Ce Jésus qui leur avait donné le goût de vivre ne leur inspirait plus rien, alors ils baissent les bras, ils plient les baga- ges car ça ne sert plus à rien de rester, là !

C’est quand les choses ne vont pas dans le sens que nous voulons que nous prenons le large. C’est quand un échec apparent qui nous voile la vue que nous nous nous éloignons du lieu de notre foi. C’est aussi à cette occasion que Jésus trouvent nécessaire d’aller à la recherche des distancés. Il n’a qu’un seul objectif, se pour révéler afin de nous relever de notre naufrage spirituel. C’est la mission qu’il donne à son Église. Il ne nous demande ni de critiquer, ni de juger, ni d’exclure mais de partir à leur rechercher, de leur apporter cette Bonne Nou- velle de la résurrection et de les ramener.

3. Comme on peut s’attendre, en 3ème lieu, Jésus ne s’arrête pas de se révéler pour relever. Il va rejoin- dre ceux qui se sont cloîtrés dans la maison. En fait, en plus de s’être enfermé dans la maison de deuil, ils ont verrouillés leur entendement, leur intelligen- ce. Ils sont arrivés au point de ne pas croire ceux que Jésus leur avait envoyés, ceux qu’il avait man- datés pour leur apporter la Bonne Nouvelle de sa résurrection.

L’adverbe enfin au début de Marc 16, 14 peut aussi être entendu comme ‘’ au terme d’une longue attente ’’ Jésus se décide se révéler à ceux qui ne voulaient rien entendre, à ceux pour qui la parole qui vient de l’autre ne vaut rien. Ils vou- laient entendre de la bouche de Jésus lui-même, eh bien, Jésus n’y va pas avec le dos de la cuillère : il leur reproche leur incrédulité et la dureté de leur cœur.

Le temps est venu pour que l’église casse ses cloisons afin de rejoindre ceux qui sont abattus, ceux qui ont perdus le gout de vivre la foi en christ et risque de se perdre dans leur éloignement. Le temps est venu pour que l’église sorte de ses portes pour apporter la Bonne Nouvelle à tous ceux qui sont en recherche et à toux ceux qui sont déçus. Car cette parole de Dieu s’accomplis en Jésus Christ :

Esaïe 43 18 Ne pensez plus aux premiers événe- ments, ne cherchez plus à comprendre ce qui est ancien ! 19 Je vais faire une chose nouvelle, qui est déjà en germe. Ne la remarquerez-vous pas ? Je vais tracer un chemin en plein désert et mettre des fleuves dans les endroits arides.

Pasteur Jean-Willy MBONZEMBA

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QUAND DIEU TE ‘’GENE’’

LE MOT DU PASTEUR

QUAND DIEU TE ‘’GENE’’

Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement !

Chers frères et sœurs, « Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement » déclare l’Ecclésiaste.

En cette fin de l’anné 2017, je reste inter- pellé par les paroles du chant de l’armée céleste qui adressaient des louanges à Dieu en disant :

«GLOIRE à Dieu dans les lieux très hauts, PAIX sur la terre parmi les hu- mains de bienveillance!» (Luc 2,14).

Le mot traduit par bienveillance (eudokia- εὐδοκία en grec) n’indique pas seulement la venue du temps de la faveur. Il y a né- cessité de comprendre le rapport de cau- salité qui implique Dieu et l’humain, réciproquement. En fait, la bonne volonté de Dieu appelle notre jugement et notre décision d’accueillir la manifestation de cette grâce. Aujourd’hui encore, comme

dans la ville de David, il nous est né un sauveur. Un fils nous est donné !
Ainsi, c’est à l’être humain qu’incombe le choix de ne pas être hostile à celui qui parait comme un nouveau-né mais de le considérer comme le porteur d’un avenir et d’un devenir meilleur!

Ayons donc un regard bienveillant pour nous confier au Messie qui vient à nous et de jouir de la paix sur terre. Il s’agit de cette paix qui s’oppose à toute forme de trouble dans la vie. C’est la paix que Jésus nous donne, cette paix surpasse toute in- telligence, qui garde nos cœurs et nos pen- sées en Jésus Christ (Jean 14, Philippiens 4).

Pour l’année 2018, je me place à la suite de Jean pour souhaiter à chacun une prospé- rité à tout point de vue et une bonne santé à l’image de son âme (3 Jean 1,2).

Votre frère, Jean Willy Mbonzemba, pasteur

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