Création en perdition!

Le climat, la météo, la déforestation, la pollution, la montée des eaux, etc. Voilà les sujets à la mode. Aujourd’hui nous voyons nos jeunes et nos adolescents manifester en ville pour conscientiser nos femme et hommes politiques aux conséquences de la dégradation de notre planète.

Comment en sommes-nous arrivés là ? Bien sûr, des changements climatiques sont déjà arrivés par le passé, les géologues nous le montrent dans les résultats de leurs recherches sur des carotte de glace, de terre ou de roche. Des périodes glaciaires et de réchauffement y sont nettement visibles. Or à l’époque (plusieurs centaines d’années ou millénaires), il ne s’agissait pas de pollution industrielle ni humaine, mais de phénomènes naturels.

Ce n’est que depuis les années 1900, qu’on a vu le développement de l’industrie et parallèlement celle de la pollution qui a engendré une aggravation de la situation. Le développement de l’industrie humaine, la surpopulation, la progression du bien être de populations en plein boom notamment en Asie font que cette dégradation de notre environnement s’amplifie.

Pourtant lors de la création, nous lisons en Genèse 1:31

Dieu vit tout ce qu’il avait fait et voici, cela était très bon…

Sommes-nous responsables de cette situation ? Rappelons-nous que lorsque Dieu créa l’homme, Il lui attribua une mission importante :

Genèse 2 :15 L’Eternel Dieu prit l’homme, et le plaça dans le jardin d’Eden pour le cultiver et pour le garder.

Mais que s’est-il donc passé pour qu’on en arrive à cette situation ?

Lorsque Dieu plaça l’homme et la femme dans le jardin d’Eden, créé à leur intention, la seule restriction que Dieu leur adressa était de ne pas manger du fruit de l’arbre de la vie ni de celui de la connaissance du bien et du mal.

Le choix était clair :

– choisir d’obéir à Dieu et vivre de ses bénédictions,

– ou alors prendre notre destinée en main et laisser cours à notre libre arbitre.

Maintenant avec le recul, pouvons-nous dire que le choix de l’homme (et de la femme) de prendre sa destinée en main fut le bon?

Le texte de la Genèse nous laisse voir le mécontentement de Dieu. Car Il savait les fâcheuses conséquences auquel l’homme s’exposait.

L’humanité a-t-elle progressé dans le bon sens ? Certes, d’excellentes

choses ont été réalisées, mais malheureuse- ment aussi de mauvaises. Aujourd’hui nous vivons les conséquences de ce choix, connaître le bien et le mal a fait que l’homme est devenu égocentrique et avide de pouvoir (devenir com- me des dieux nous disait le serpent en Genèse 3:5 …vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux,…).

Eh bien, voilà donc les résultats obtenus par l’homme-dieu ! Et poussé par l’orgueil, il continue à persévérer dans la mauvaise direction, il s’éloigne de plus en plus de son Créateur. Pour de nombreux hommes et femmes, la foi les fait rire, considérant les quelques croyants restants comme de doux rêveurs.

Et encore, l’homme-dieu ne se pose même plus la question de ce qu’il faut faire. Pourtant, quand un garagiste rencontre un problème insoluble sur une voiture, il s’adresse à son constructeur. Mais l’homme-dieu, lui se refuse à s’adresser à son Créateur.

Plus que l’industrie, plus que la démo- graphie galopante, le problème de l’homme– dieu est qu’il ne peut pas trouver de solution à ses problèmes car il n’a aucune sagesse. C’est pour cela que Dieu nous avait interdit la con- naissance du bien et du mal car il savait que si

certains iraient vers le bien, beaucoup iraient vers le mal. Malgré notre remarquable intelligence seul Dieu possède la sagesse.

Job, dans toute sa démarche pour comprendre les raisons de ses épreuves, arriva à la conclusion que
Job 12:13 En Dieu résident la sagesse et la puissance. Le conseil et l’intelligence lui appartiennent.

Manifester, crier à nos gouvernants c’est bien ! Mais si on se tournait vers Celui qui connaît les solutions ? N’est-il pas grand temps aujourd’hui de se confier dans la sagesse de notre Créateur, qui lui seul peut nous inspirer les bonnes solutions ? Face à de grandes difficultés, voici la réaction du prophète Joël :

Joël 1:14 Publiez un jeûne, une convocation solennelle ! Assemblez les vieillards, tous les habitants du pays, Dans la maison de l’Eternel, votre Dieu, Et criez à l’Eternel !

Et si on revenait enfin à l’Eternel ? N’est-il pas temps de se réveiller plutôt que de manifester…
Que Dieu nous vienne en aide.

Joël Misen

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La rentrée, notre Canaan…

C’est parti ! On y est, c’est la rentrée.

Après un temps d’arrêt et de repos, nos activités reprennent. C’est comme un temps de renouveau, même si ce n’est pas le printemps et que nous allons plutôt vers l’automne.

Pour beaucoup d’entre nous, que nous soyons étudiant ou dans la vie active comme chacun dans sa vie quotidienne, la rentrée, c’est comme partir vers l’inconnu, une sorte de nouveau commencement. c’est aussi un temps de découverte, de changement avec de nouveaux objectifs, de nouvelles choses à apprendre, de nouvelles tâches à accomplir, etc…

Dans l’église aussi c’est aussi un moment où les activités reprennent. C’est un temps de redécouverte de la Bible où nous pouvons nous remettre en question, et soumettre à Dieu nos espoirs et nos angoisses quant à l’avenir et à ses objectifs.

Mais nous sommes enfants du Seigneur et Il ne nous laissera pas affronter seuls les difficultés et les problèmes à venir. Deutéronome 31:6 nous dit :

« Fortifiez-vous et ayez du courage ! Ne craignez point et ne soyez point effrayés devant eux ; car l’Eternel, ton Dieu, marchera lui-même avec toi, il ne te délaissera point, il ne t’abandonnera point. »

Ce texte s’inscrit dans l’histoire au moment de l’entrée du peuple d’Israël dans le pays de Canaan.

Moïse, leur guide jusqu’alors, vient juste de leur annoncer qu’ils devront y aller sans lui mais dirigés par Josué. C’est comme nous quand nous entrons dans une nouvelle année scolaire ou dans un nouvel emploi. Nous avons des craintes face à l’inconnu. Mais le Seigneur nous assure de ses promesses.

Reconnaissons que devant l’épreuve nous avons souvent tendance à « négativer » en voyant le mauvais côté de la chose, mais Dieu nous invite à « positiver ». En effet, une fois que nous serons entrés dans notre Canaan, notre nouvelle école, notre nouvel emploi, nos nouvelles tâches, nous verrons aussi de nouveaux espoirs, nous apprendrons de nouvelles choses qui nous feront progresser. C’est cela que le peuple d’Israël devait découvrir une fois entré dans le pays de Canaan : de nouvelles villes, des champs de vignes, des fruits, de l’eau pure, etc… Mais pour cela il leur aura fallu 40 ans car la majorité du peuple n’avait pas cru dans les promesses de Dieu.

En effet, 40 ans plus tôt, lorsque Caleb et Josué étaient rentrés de leur incursion en territoire ennemi (Canaan), ils étaient les deux seuls à voir le côté positif de ce pays à conquérir. Leurs autres compagnons ne voyaient que le côté négatif. Voici ce qu’ils disaient en Nombres 13 :26-27

« Nous sommes allés dans le pays où tu nous as envoyés. C’est vraiment un pays où coulent le lait et le miel, et en voici les fruits. Mais le peuple qui habite ce pays est puissant, les villes sont fortifiées, très grandes. Nous y avons vu des (géants) descendants d’Anak. »

Voilà comment nous voyons souvent les choses, par le mauvais côté de la lorgnette, nous minimisons la puissance et la compassion de notre Dieu. A cause de cela le peuple d’Israël a dû errer pendant 40 ans dans le désert avant d’entrer en Canaan !

Non frères et sœurs, Soyons plutôt comme Josué et Caleb qui en regardant par le bon bout de la lorgnette voyaient le bon côté des choses, ils voyaient l’amour de Dieu pour son peuple, la puis- sance de l’Eternel et le pays riche qui leur était offert.

Sommes-nous prêts à entrer sans attendre dans ce nouveau temps avec l’aide de l’Eternel ?

Frères et sœurs, ce temps de rentrée nous est offert par Dieu comme notre « Canaan » à conquérir. N’ayons pas peur des nouveaux défis, des combats, ne négligeons pas d’apprendre à nous confier en Dieu, car c’est Lui qui marche devant nous, son peuple, et qui nous mène dans notre avenir. Nous ne pourrons jamais remonter le temps, la seule possibilité pour nous est d’aller de l’avant en affrontant l’avenir avec confiance dans le Seigneur.

Alors, pourquoi craindre encore ? Si Dieu est avec nous, qui sera contre nous ? Regardez, le peuple d’Israël est finalement entré dans le pays de Canaan, pays qui lui était promis par Dieu. Et on sait les hauts faits qu’ils y ont réalisés avec la puissance de Dieu comme à Jéricho où les murs de la ville sont tombés livrant passage au peuple d’Israël pour conquérir la ville. En Josué 6:20 on lit :

«Le peuple poussa des cris, et les sacrificateurs sonnèrent des trompettes. Lorsque le peuple entendit le son de la trompette, il poussa de grands cris, et la muraille s’écrou- la ; le peuple monta dans la ville, chacun devant soi. Ils s’emparèrent de la ville,»

Frères et sœurs, ces murs sont comme nos peurs et nos angoisses, quand L’Eternel entend nos prières et nos louanges, ce sont ces mêmes murs qui s’écroulent ! Voilà pourquoi pour nous aussi la rentrée est bien un temps de renouveau. Entrons dans notre « Canaan » avec la foi, la confiance dans le Seigneur, relevons les nouveaux défis qui nous sont proposés et les murs tomberont. Jésus Lui- même nous a dit en Jean 16:33 :

« Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. »

Le Seigneur Lui même nous aidera à affronter ces « murailles » et à les vaincre.

Voyons cette rentrée comme la conquête de notre Canaan !

Que la force, la joie et la paix du Seigneur soient avec vous !

Votre frère Joël Misen

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